Comment augmenter le montant de ses revenus à la retraite ?
Vous souhaitez vous constituer un capital pour préparer votre retraite, mais vous ne savez pas quel type de placement choisir ? Disponibilité de l’épargne, garantie du capital, fiscalité, rentabilité, sont les principaux critères qui vous aideront à faire votre choix. Décryptage des différents types d’épargne et d’investissement qui s’offrent à vous pour augmenter vos revenus à la retraite.
La retraite par capitalisation pour compléter la retraite par répartition
Modèle en vigueur en France depuis 1945, la retraite par répartition est un système où les cotisations des actifs financent les pensions des retraités. Ce système de retraite est structuré en trois composantes, les 2 premières étant obligatoire :
- La retraite de base correspond à l’addition de toutes les pensions obtenues pour chaque régime de retraite de base dans lequel l’assuré a cotisé tout au long de sa vie professionnelle.
- La retraite complémentaire permet aux actifs du secteur privé de bénéficier de pensions supplémentaires pour compléter leur retraite de base. N’étant pas calculées sur l’ensemble de la rémunération, les pensions de base sont plafonnées et donnent droit à un montant maximum relativement limité.
- La retraite supplémentaire vise à compléter la pension des régimes de retraite obligatoire, elle permet d’obtenir une épargne défiscalisée complémentaire.
Dans un régime de retraite par capitalisation, la logique est différente : les actifs épargnent en vue de leur propre retraite. Les cotisations font l’objet de placements financiers ou immobiliers. Ainsi, selon vos moyens et votre objectif de niveau de vie à la retraite, vous pouvez compléter la retraite obligatoire par différentes formes d’épargne volontaire. Il existe en effet plusieurs dispositifs d’épargne et d’investissement pour vous constituer un capital afin préparer au mieux votre retraite : contrat d’épargne retraite collective ou individuelle, assurance vie, investissement locatif ou achat de votre résidence principale.
Acheter votre résidence principale
Devenir acquéreur de votre logement est une première étape majeure dans la constitution d’un patrimoine. En passant de la location à la propriété, vous transformez votre loyer mensuel en un investissement pérenne. Ainsi à la retraite, vous économiserez le montant d’un loyer, ce qui augmentera d’autant votre pouvoir d’achat ; votre budget « logement » se cantonnant alors aux frais d’entretien et aux impôts locaux.
Enfin, rappelons que l’achat de votre résidence principale procure certains avantages fiscaux qui vous permettent de réaliser de nombreuses économies. La défiscalisation immobilière couvre en effet de nombreux cas (possibilité de déduire de votre impôt sur le revenu de certaines dépenses engagées : intérêts des emprunts contractés pour l’acquisition ou la construction de votre maison , des frais de rénovation énergétique, etc.).
En cas de revente, la résidence principale fait l'objet d'une exonération d’impôts et de contributions sociales sur la plus-value à 100%, sans plafond. Pour le calcul des droits de succession, la résidence principale du défunt profite d’un abattement de 20% (sous conditions).
Le Prêt à Taux Zéro (PTZ)
Le PTZ est un prêt dont le taux d’intérêt est équivalent à 0%. Il est attribué, sous conditions de ressources, aux personnes n’ayant pas été propriétaires depuis au moins 2 ans. Son montant dépend de la zone géographique du bien. Il peut être contracté pour financer la construction ou l’achat d’un premier logement neuf (au titre de la résidence principale) ou vendu par le bailleur social à son occupant.
Souscrire une assurance-vie
L’assurance vie permet de vous constituer une épargne avec des conditions fiscales avantageuses, notamment pour la transmission future d’un capital à un proche.
L’assurance vie présente de véritables atouts et répond à plusieurs objectifs :
- vous constituer une épargne : l’assurance vie répond à une logique de long terme. Les primes versées sont capitalisées au fil des années en fonction des profits réalisés
Une offre financière très large
Les contrats d’assurance vie donnent accès à une large gamme de supports financiers et vous permettent ainsi de diversifier votre épargne. Il existe deux types de de supports d’investissement dans un contrat d'assurance vie :
- Les fonds en euros offrent une garantie en capital, ils sont investis sur des placements peu risqués, majoritairement en obligations d’Etat et d’entreprises.
- Les Unités de Compte (UC) n'offrent pas de garantie sur le capital, les UC sont des supports d’investissement comme les actions, obligations, OPC (Sicav, FCP…), parts de SCPI, OCPI etc. Les supports en unités de compte permettent de diversifier les investissements sur les marchés financiers.
Les fonds en euros offrent la garantie du capital mais leur rémunération poursuit une tendance baissière, si vous êtes en quête de rendement, vous avez la possibilité d’investir dans les UC, plus dynamiques.
Si vous n’êtes pas expert en matière de marchés financiers mais que vous souhaitez tout de même rechercher un peu de rentabilité, vous pourrez opter pour un mode de gestion adapté, en confiant tout ou partie de la gestion de votre capital à un professionnel. L'assurance vie propose à ses souscripteurs des profils de gestion. Ils sont chacun adaptés à un profil type de clients, il convient de choisir vers quel type de profil vous souhaitez vous tourner en fonction de vos objectifs : profils prudent, équilibré et dynamique etc.
Les montants investis sur les supports en unités de compte ne sont pas garantis mais sont sujets à des fluctuations à la hausse comme à la baisse dépendant en particulier de l’évolution des marchés financiers et/ou immobiliers.
Les supports en unités de compte présentent donc un risque de perte en capital pouvant être partielle ou totale. L'assureur ne s'engage que sur le nombre d'unités de compte, mais pas sur leur valeur.
- Optimiser votre fiscalité : l’assurance vie conserve une fiscalité attrayante (exonération des plus-values réalisées dans la majorité des cas après 8 ans). Elle reste l’un des grands gagnants des dernières réformes fiscales, même si celle-ci n’a pas échappé à la hausse des prélèvements sociaux à 17,2%.
- Faciliter la transmission de votre patrimoine : le contrat d’assurance vie bénéficie d’un régime spécifique en matière de transmission : les sommes versées aux bénéficiaires du contrat lors du décès de l’assuré le sont hors droits de succession.
- Les sommes sont donc transmises sans impôt au bénéficiaire, à concurrence de 152 500 € par personne, lorsqu’elles sont issues de primes versées par le souscripteur avant ses 70 ans. Au-delà de ce montant, il y a un prélèvement de 20% jusqu'à 700.000 € et de 31,25 % pour les sommes supérieures.
Pour les versements réalisés après les 70 ans de l’assuré, le bénéficiaire du contrat d’assurance vie est taxable selon le barème des droits de succession, non pas en fonction du capital qu’il reçoit, mais en fonction des primes qui ont été versées par le souscripteur du contrat d’assurance vie après un abattement de 30 500€. Cela signifie que les intérêts capitalisés entre la date du versement et la date du décès sont totalement exonérés.
- Bénéficier d’une transmission du capital sécurisée : quelles que soient les fluctuations des marchés, les contrats d’assurance vie offrent des garanties de prévoyance qui permettent en cas de décès de l’assuré, de régler aux bénéficiaires désignés, le capital constitué sur le contrat.
Epargner sur un Plan Epargne Retraite individuel (PERin)
Le Plan Epargne-Retraite Individuel est un nouveau contrat d'épargne-retraite mis en place par la loi Pacte (Plan d'Action pour la Croissance et la Transformation des Entreprises) dont l’un des objectifs est de développer l’épargne retraite.
Le PERin présente des avantages parmi lesquels :
En dehors de ces situations, vous pourrez disposer de votre épargne à l’âge légal de départ à la retraite ou à la liquidation de vos droits à la retraite.
- Un contrat accessible à tous, quelle que soit votre profession (salarié, travailleur non salarié, fonctionnaire, profession libérale, agriculteur, étudiant ou sans profession, vous pouvez ouvrir et alimenter un Plan d’Epargne Retraite Individuel) et quel que soit votre âge (le PERin est accessible aux mineurs).
- Un dispositif qui permet de transférer votre épargne accumulée.
- Une gestion pilotée par défaut.
- La possibilité de choisir entre une sortie en rente ou une sortie en capital : jusqu’à présent, avec les contrats PERP ou Madelin, les capitaux acquis à la retraite étaient en principe perçus sous forme de rente. Avec le PERin, lorsque vous prendrez votre retraite, vous pouvez désormais choisir de percevoir l’épargne accumulée en capital (versé en une fois ou fractionné) ou en rente, ou même mixer les deux (Sauf pour le compartiment 3, versement obligatoire pour lequel la sortie n’est possible qu’en rente).
- Une fiscalité avantageuse : le PERin peut être abondé par des versements volontaires déductibles du revenu global à hauteur de 10 % des revenus professionnels. Un plafond est toutefois prévu (8 fois 10% du PASS de l’année précédente, soit 32 419 euros pour l'année 2020). En contrepartie, les placements seront fiscalisés à la sortie. : vos droits seront soumis à l’impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux lors du dénouement à l’échéance du contrat ou en cas de sortie anticipée. Sachez que vous pouvez choisir de renoncer à cette déduction. En contrepartie, vous bénéficierez d’une exonération totale d’imposition lors de la sortie en capital du PER. Les plus-values du PER restent imposables dans tous les cas.
- Des cas de déblocage anticipé en cours de contrat :
En principe, votre épargne reste inaccessible jusqu’à votre départ en retraite. Il est toutefois possible de débloquer de manière anticipée l’épargne constituée sur les nouveaux PER :
- En cas d’accident de la vie (décès du conjoint ou partenaire de PACS, invalidité du titulaire, de ses enfants, de son conjoint ou du partenaire de PACS, surendettement, expiration des droits à l’assurance chômage, cessation d’activité non salariée à la suite d’un jugement de liquidation judiciaire).
- Pour l’achat de votre résidence principale (sauf pour les sommes correspondantes aux versements obligatoires).
- Une transmission optimisée en cas de décès
Dans le cas où le souscripteur d’un PER décède avant le dénouement de son contrat, la fiscalité régissant l’assurance vie s’applique. La transmission du contrat prend en considération l’âge du détenteur au moment de son décès. Les sommes versées aux bénéficiaires sont soumises aux régimes des articles 990 I et 757 B du CGI.
Investir dans les SCPI de rendement
En souscrivant des parts de SCPI (Sociétés Civiles de Placement dans l'Immobilier) de rendement, vous pouvez à partir de quelques centaines d’euros diversifier votre patrimoine et investir dans l’immobilier d’entreprise.
Le principe des SCPI consiste à proposer aux investisseurs un accès au marché de l’immobilier professionnel par l’achat de parts d’une société de placement uniquement dédiée à l’immobilier. Ainsi il vous est possible de vous constituer un patrimoine immobilier progressivement, à votre rythme.
En ce qui concerne l’achat de parts, vous avez le choix entre 2 options.
- L’achat en direct : le souscripteur achète des parts directement auprès d’une société de gestion, de sa banque ou d’un conseiller en gestion de patrimoine,
- L’achat indirect : le particulier investit en SCPI via son assurance-vie par l’intermédiaire des unités de compte.
SCPI à capital fixe ou à capital variable ?
On distingue, dans leur fonctionnement, deux grands types de SCPI : les SCPI à capital fixe et les SCPI à capital variable. Leurs différences portent notamment sur les moments auxquels il est possible d'acheter ou de vendre des parts. Elles ont également une influence sur les prix.
- SCPI à capital fixe : Le gérant détermine, à la création, un objectif de souscription (valeur du capital). Une fois ce montant atteint, le capital de la SCPI pourra être augmenté régulièrement sur décision du gérant. L’investisseur ne peut donc souscrire que pendant la phase de constitution du capital ou durant les fenêtres de souscriptions suivantes. Le prix d’achat et de vente des parts dépend alors du marché de l’offre et de la demande (marché secondaire).
- SCPI à capital variable : Le gérant ne fixe pas de montant de souscription ; l’investisseur peut souscrire à tout moment. Par conséquent, le gérant doit investir tous les capitaux reçus, qu’elles que soient les opportunités d’investissement, ce qui peut nuire à la qualité du patrimoine de la SCPI. L’avantage pour le porteur de parts est que la valeur de celles-ci n’est ici pas déterminée par le marché, mais par le gérant lui-même, d’où une plus grande stabilité.
L’investissement en SCPI offre de multiples atouts :
- Une gestion des biens déléguée à un professionnel
Les SCPI d’immobilier d’entreprise (ou de rendement) collectent l'épargne de particuliers pour l'investir dans l'immobilier tertiaire (bureaux, commerces, entrepôts...). Pas d’inquiétude si vous n’avez pas les compétences requises pour gérer votre patrimoine immobilier, en achetant des parts de SCPI, vous effectuez un placement « clef en main » sans aucun souci de gestion. Vous déléguez l’intégralité de la gestion du parc immobilier au gérant de la société, elle-même agréée par l’Autorité des Marchés Financiers (AMF).
Celui-ci est chargé de gérer l’ensemble du parc immobilier : il détermine la politique d’investissement, sélectionne les biens à acheter, les locataires, réalise les travaux nécessaires, assume toute la gestion locative et vous reverse votre quote-part de loyers. Les revenus potentiels des SCPI sont distribués régulièrement, généralement tous les trimestres.
- Mutualisation des risques
Le patrimoine d’une SCPI est très large, celle-ci peut détenir plusieurs dizaines, voire centaines, d’immeubles occupés par des locataires différents. Cette multiplicité des biens et des locataires est une sécurité car elle permet une mutualisation des risques d’impayés et des périodes sans locataires. En cas de souci avec un bien, le rendement de la SCPI baissera un peu mais ne s'effondrera pas, puisque la SCPI continuera de louer les autres immeubles et d'en tirer des revenus.
Pour mutualiser encore plus votre risque, vous pouvez investir sur plusieurs SCPI, dont les stratégies d'investissement sont différentes, de façon à profiter d'un parc immobilier encore plus large et diversifié.
- Un investissement non garanti qui affiche un bon rendement historique:
Le taux de rendement moyen des SCPI n’a jamais été inférieur à 4% au cours des 30 dernières années et reste plus élevé que celui des fonds en euros des contrats d'assurance vie ou les livrets bancaires classiques*.
*Les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps.
Investir dans l’immobilier locatif
Avec des taux d’emprunt pour l’achat immobilier très bas, le placement locatif devient une valeur refuge, une forme d’épargne forcée qui permet de vous constituer un patrimoine sur le long terme.
L’investissement locatif présente de nombreux avantages :
- Il peut être financé par un emprunt : contrairement à d’autres placements financiers, l’achat de votre logement pour le louer peut être financé pour tout ou partie à crédit. Grâce aux loyers perçus, vous pouvez rembourser en partie le crédit immobilier pour devenir à l’échéance de votre prêt, détenteur du patrimoine.
Bon à savoir
Pour que le placement soit intéressant, il est nécessaire de s’assurer que le crédit immobilier sera bien remboursé avant la fin de votre vie active. Une fois le crédit immobilier remboursé, les recettes locatives constituent un revenu régulier appréciable, notamment lorsque vous arrivez à la retraite pour maintenir votre niveau de vie.
- Des dispositifs fiscaux attractifs : vous pouvez investir dans un logement neuf ou dans de l’immobilier ancien avec une défiscalisation à la clé. En effet, 2 dispositifs fiscaux incitatifs existent pour défiscaliser selon que vous souhaitiez investir dans l’immobilier ancien ou dans le neuf :
- La loi Denormandie vous permet de bénéficier d’une réduction d'impôt pour un investissement locatif dans l'ancien pour les opérations réalisées entre le 27 mars 2019 et le 31 décembre 2022.
Pour en bénéficier, vous devez procéder à un des travaux suivants dans le logement:- Travaux améliorant la performance énergétique du logement de 30 % au moins
- Au moins 2 types de travaux parmi le changement de chaudière, l'isolation des combles, l'isolation des murs, le changement de production d'eau chaude, l'isolation des fenêtres
- Création de surface habitable nouvelle (par exemple, balcon, terrasse ou garage).
- La loi Pinel vous permet de bénéficier d'une réduction d'impôt sur le revenu à l'occasion d'un investissement locatif, dans un logement en état futur d'achèvement (VEFA) ou neuf. La réduction d'impôt dite Pinel s'applique aux investissements réalisés à partir de septembre 2014.
- La loi Denormandie vous permet de bénéficier d’une réduction d'impôt pour un investissement locatif dans l'ancien pour les opérations réalisées entre le 27 mars 2019 et le 31 décembre 2022.
Dans les deux dispositifs, vous devrez respecter les plafonds de loyers en vigueur et vous engager à louer le bien en tant que résidence principale sur une durée de 6, 9 ou 12 ans. Ces deux dispositifs vous feront bénéficier d'une réduction d'impôt pouvant aller respectivement de 12%,18% ou 21% du prix d'achat du logement, dans la limite de deux logements par an.
Bon à savoir
Attention au choix de la fiscalité, puisque dans tous les cas, vous serez imposé sur vos revenus locatifs. Mieux vaut être conseillé par un professionnel afin d'éviter de payer des impôts trop élevés sur vos revenus fonciers.
- La possibilité de réduire vos impôts grâce au déficit foncier :
Lorsque les charges (intérêts du crédit, taxes, assurances, travaux) sont plus élevées que les revenus dégagés par le propriétaire pour un investissement locatif, on parle de déficit foncier. Ce déficit permet de réduire vos impôts fonciers qui pèsent souvent lourd selon le type de bail (nu ou meublé), de votre statut (LMNP Loueur en Meublé Non Professionnel ou LMP Loueur en Meublé Professionnel) et de votre tranche imposable.
Choisissez le bon type de bail
Avant de faire un investissement locatif, pensez à choisir le type de bail locatif que vous proposerez à votre locataire. Ce contrat a en effet un impact sur votre imposition, sur la durée du préavis ou encore sur les éléments qui doivent être présents dans le logement.
Pour disposer de revenu peu ou pas taxés, louez meublé. Vos loyers seront alors soumis au régime des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) moins pénalisant que celui des revenus fonciers qui s’applique en cas de location nue.
Investir dans une start-up
Il y a encore quelques années, l’investissement dans les start-up était réservé à des investisseurs qualifiés, ayant des capacités de financement importantes. Aujourd'hui, l'accès à l'investissement dans les jeunes entreprises innovantes s’est élargi et ne se cantonne pas aux seuls experts de la finance. Il vous est désormais possible d'investir en direct dans des start-up, sans passer par un organisme tiers.
Le financement participatif ou « crowdfunding » démocratise les possibilités de financement des start-up. Investir en direct dans la création ou le développement de start-up est désormais possible par le biais de plateformes dématérialisées qui proposent aux particuliers petits porteurs d’investir dans le capital de start-up à partir de 100€. Plusieurs plateformes en ligne (Wiseed, Unilend, Smartangels, Anaxago ou Fundme) proposent de financer des projets innovants et mettent en relation investisseurs et porteurs de projets.
L’investissement dans les start-up est un placement qui peut s’avérer risqué (les start-up enregistrent un taux de succès d’environ 10%).et un placement peu liquide. Les fonds sont bloqués pendant plusieurs années, jusqu’à une opportunité de vente, bien moins flexible que sur les marchés financiers ou sur des livrets.
Comme pour la plupart des investissements, même si un facteur de risque existe, le retour sur investissement peut être significatif, à condition d’investir de manière réfléchie et d’effectuer une étude approfondie avant de vous lancer.
Investissez dans plusieurs start-up pour mieux répartir le risque. La loi limite à 1 000 € l'investissement par personne pour un même projet, ce qui vous oblige à constituer un portefeuille varié. Investissez de préférence dans un domaine que vous connaissez et misez sur des entreprises dont vous saisissez le modèle économique.
En investissant dans une start-up, vous participez au capital d’entreprises innovantes qui créent de la valeur dans l’économie locale et, vous encouragez de manière indirecte la création d'emplois. Pour encourager ces investissements, L’Etat a mis en place un dispositif fiscal incitatif :
- Au moment de l’investissement : 18% du montant investi dans des start-up peut être déduit de votre Impôt sur le Revenu (IR).
- A la revente des titres : avec le Plan d'Epargne en Actions (PEA), vos plus-values ne sont plus taxées au-delà d'une détention d'une durée de 5 ans. L'investissement est limité à 150 000 €. A travers ces plans, les épargnants peuvent détenir des actions d’entreprises cotées ou non.
- Avec le PEA-PME, vous bénéficiez des mêmes exonérations, mais pour un investissement limité à 75 000 €. Les prélèvements sociaux restent dus.
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