S'assurer en colocation

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Vivre en colocation est une expérience enrichissante, mais implique de prendre des dispositions en ce qui concerne la protection de votre bien et de vos colocataires. Pour vivre sereinement sa colocation, il est vivement recommandé d’être correctement assuré. Mais alors, les colocataires doivent ils souscrire à une assurance individuelle ou collective ?

Céline : Vivre en colocation est une expérience enrichissante, mais implique de prendre des dispositions en ce qui concerne la protection de votre bien et de vos colocataires.

Bonjour à tous et bienvenue dans L’IMMOBILIER CLÉ EN MAIN par Cardif, le podcast dédié à votre projet immobilier.

Pour vivre sereinement sa colocation, il est vivement recommandé d’être correctement assuré.

Mais alors, les colocataires doivent ils souscrire à une assurance individuelle ou collective ?

Pour y voir plus clair, nous vous proposons d’écouter Arsène , colocataire de longue date qui se propose de partager avec nous son expérience.

Céline : Bonjour Arsène,

Arsène : Bonjour Céline,

Céline : Merci d’avoir accepté notre invitation. Dites nous, depuis quand vivez vous en colocation ?

Arsène : J’ai commencé à travailler l'année dernière et je vis en colocation depuis environ 4 ans. La coloc, c'était une évidence pour moi : d'un côté, c'est super convivial et ça me permet de nouer des relations avec chaque nouveau colocataire, et de l'autre, on partage le loyer et les charges, ce qui nous permet de vivre dans un appartement plus grand et plus confortable.

J'ai choisi ce mode de vie parce qu'à l'époque en tant qu'étudiant il me fallait une solution adaptée. Très vite, avec trois de mes amis, on s'est réunis et on a décidé de chercher un appart qui accepte les colocations. Je dois avouer que ça n'a pas été facile, mais on a fini par trouver un propriétaire qui acceptait ce type de location, encore pas très courant à l’époque, et qui correspondait à nos attentes à tous.

Céline : Un début compliqué ? Pouvez-vous nous en dire plus sur les démarches que vous avez effectuées pour mettre en place cette colocation ?

Arsène : On a réuni toutes les pièces administratives nécessaires pour monter le dossier, et la liste des pièces était longue pour chaque colocataire… Il a fallu envoyer

● Une pièce d’identité

● Un certificat de scolarité

● Une attestation d'hébergement (à remplir sur le site du gouvernement)

● Une attestation de simulation pour les aides au logement faite par la CAF

● Une attestation de boursier pour ceux qui en avaient

● Et un RIB

En plus de ces documents, on a dû, pour chacun, constituer un dossier pour nos garants, comprenant :

● Un justificatif d’identité du garant

● Un justificatif de domicile (taxe foncière, facture d’électricité…)

● Les 2 derniers avis d’imposition et les 3 derniers bulletins de salaire pour les garants salariés, ainsi qu’une attestation ou un contrat de travail

● Pour les garants non salariés, les 2 derniers bilans de société

● Et enfin, un RIB

Une fois qu’on a chacun réuni un dossier complet, on a commencé nos recherches. Il a fallu qu’on se mette d’accord sur le lieu, la surface, l’exposition, le nombre de pièces et de salles d’eau, de WC (ça peut sembler être un détail, mais vivre en colocation, ce n’est pas comme vivre en famille)...

Céline : Et une fois votre dossier monté et vos critères définis, vous avez enfin pu commencer vos recherches ?

Arsène : Exactement. On a choisi d'être transparents avec les agences immobilières qu'on a contactées parce qu'on voulait faire les choses dans les règles.

Céline : Et justement ce contrat ? avez-vous fait le choix de signer un contrat de bail unique ou un contrat pour chacun des colocataires ?

On s'était posé la question avant et on s'est dit qu'on voulait chacun être libre de quitter la colocation à n’importe quel moment. C'est pour ça qu'on a préféré signer chacun un contrat de bail individuel avec le propriétaire.

Céline : Et concernant votre assurance habitation ?

Arsène : En ce qui concerne l'assurance, on a aussi opté pour la liberté. Le contrat de bail qu'on a signé permet à chaque colocataire de choisir son assureur... C'est vraiment un avantage pour nous.

Si chaque coloc a son propre bail, alors chacun doit souscrire à une assurance individuelle. Ça veut dire qu'on est libres de choisir nos garanties et de prendre l'assureur qu'on préfère.

Par contre, si on avait signé un bail collectif, un seul contrat d'assurance habitation aurait suffi. il aurait fallu dans ce cas qu'on se mette tous d'accord sur le choix de l'assureur et qu'on fasse figurer tous nos noms sur le contrat.

Céline : On entend parfois dire qu’il suffit qu’un membre de la colocation soit assuré pour que le bien soit protégé.

Arsène : A ce sujet, J'ai appris qu'il est obligatoire qu'au moins une personne de la colocation soit assurée pour les risques locatifs comme l'incendie, le dégât des eaux et tout ça. Mais cette solution ne protège pas les colocataires non assurés qui en cas de problème , devront payer la réparation des n dégâts, et sans assurance, ça peut vraiment coûter cher. À mon avis, c'est risqué de vouloir économiser sur ce point -là

Céline : Et Arsène, d’expérience, est-il facile de trouver un assureur lorsqu’on décide d’être en colocation ?

Arsène : Ah aujourd'hui oui ! IL y de plus en plus de compagnies d'assurance qui proposent des assurances spécialement pour les colocations et les étudiants. Elles couvrent les mêmes risques que les assurances habitation habituelles, mais elles sont adaptées aux besoins des étudiants.

Céline : Auriez vous un conseil à partager à nos auditeurs qui sont aujourd’hui tentés par l’expérience de la colocation ?

Arsène : N'oubliez pas que vivre en colocation, c'est vivre en communauté, et des petits accidents peuvent vite arriver... Alors, vérifiez bien que votre assurance habitation inclut la responsabilité civile pour vous protéger en cas de dommages aux personnes. Et n'hésitez pas à souscrire une assurance multirisques habitation, formule d’assurance très complète qui vous permet decouvrir vos biens et ceux de vos colocataires en cas de sinistre.

Céline : Une dernière question Arsène, que se passe t’il lors du départ d’un colocataire ? Avez-vous été confronté à ce cas de figure ?

Arsène : Dans notre première coloc, on avait un bail collectif et aussi une assurance habitation collective. À la fin de la première année, on a dû gérer le départ d'un coloc qui partait à l'étranger. Il a prévenu le proprio et l'assureur. Notre nouveau colocataire a donné les papiers nécessaires pour signer le bail et s'est mis en contact avec l'assureur.

Céline : Un grand merci Arsène d’avoir répondu à nos questions

Arsène : Merci Céline pour l’invitation.

Céline : Un dernier conseil, il est important, pour éviter les mauvaises surprises en cas de difficultés ou de mésententes, concernant par exemple le paiement des loyers ou la gestion des sinistres…, de vérifier si le contrat de bail de location contient une clause de solidarité. En effet, cette clause rend tous les colocataires responsables solidairement du paiement du loyer : si un colocataire ne paye pas sa part, les autres seront dans l’obligation de couvrir la somme manquante. Le principe de solidarité implique donc que le bailleur puisse demander l'intégralité du loyer à un seul des colocataires.

Si vous n’avez pas eu le temps de noter l’intégralité de ces informations, n’hésitez pas à consulter le script de ce podcast disponible sur cardif.fr.

C’est la fin de cet épisode, et nous avons hâte de vous retrouver pour notre prochain podcast.

L’immobilier clé en main par Cardif est en accès libre, alors si vous en avez aimé le contenu, n’hésitez pas à le partager autour de vous!

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